Dans un entretien accordé à la RTS en novembre 2016, l’ancien ambassadeur suisse en Allemagne, Thomas Borer, estime que la Suisse profitera des mesures économiques du président élu Donald Trump. Il rappelle que l’économie helvétique a souvent été mieux servie sous des présidents républicains que démocrates, citant l’affaire des fonds en déshérence à l’époque de Bill Clinton ou les négociations sur le secret bancaire sous Barack Obama. Selon lui, le plan d’investissement de 500 milliards de dollars dans les infrastructures annoncé par Trump favorisera les secteurs des biens d’équipement et des nouvelles technologies, où les entreprises suisses sont très présentes. Borer ne craint pas un protectionnisme accru envers la Suisse, rappelant que notre pays est le sixième investisseur direct aux États-Unis et responsable d’environ un demi-million d’emplois. Pas d’inquiétude non plus sur les conditions de voyage pour les Suisses, même si les banquiers devront rester prudents. Le véritable défi de Trump réside, selon lui, dans la mise en place de son administration et le recrutement de milliers de postes clés.

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